Crimes contre l’humanité au Moyen Orient

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La saisie de la justice internationale en met du temps pour réagir et sauver un peuple de la haine meurtrière de Kadhafi qui a proféré des mots abominables, humiliants, d’une violence haineuse contre son peuple qui échappe à son emprise.
Ce ne sont pas les seules paroles d’un dictateur qui a perdu la face et son propre contrôle devant le monde Arabe, l’Occident, l’Amérique et tous les autres pays.
Certains n’en mènent pas large pour eux-mêmes dans ce contexte à feu et à sang.
Les Libyens s’exposent à la mort tant ils n’ont plus peur de rien ni de perdre.
Cette phrase méprisante de Kadhafi leur a été jeté à la figure comme s’ils n’étaient pas des êtres humains et qu’il avait droit de vie et mort sur eux :
« Il promet de chercher maison par maison les rats et les mercenaires. »
Il a déclaré la guerre à son propre peuple, affichant sa folie sanguinaire, prêt à détruire ceux qui lui échappent et qui n’obéissent plus à la peur.
La peur qui leur a été inculquée par les violences, les sanctions arbitraires, l’impossibilité de s’enrichir, les rêves brisés par un autoritarisme inhumain, sans empathie, le Néron du 21e siècle.

Le gouvernement Français fait des bourdes les unes après les autres.
Tout devient visible et insupportable devant l’ampleur de cette tuerie où personne ne peut faire cesser ce massacre d’un homme livré à sa folie contre son propre peuple.
Tout ce respect de la France et des autres pays, Kadhafi le doit aux richesses de son pays, tout est une question d’argent où la justice pour le peuple n’intervient pas.
Différemment, il en est de même pour nous.
On décide pour nous, le traité de Maastricht en est l’exemple.
La loi fut votée sans le consentement du peuple. L’euro détrôna le franc sans que nous ayons notre mot à dire non plus.
En 2007, la France a fait profil bas devant ce fou furieux qui a planté sa tante dans les jardins de L’Elysée.
C’était inimaginable de regarder ça à la TV. Seulement, aujourd’hui quelque chose a changé depuis 2007.
Lorsqu’il s’agit de liberté, d’égalité, d’émancipation, nous devons tout aux émeutes populaires.
Découvrir une telle force de révolte qui va porter ses fruits est une leçon admirable même pour les pays où règne la soi disant démocratie qui ressemble à un arrangement à la sauce présidentielle.
C’est jouissif de voir des révoltes contre les autorités installées qui s’accrochent désespérément au bastingage du pouvoir qui leur a fait perdre la tête et le sens des valeurs.
Tous les gouvernements sont sous les projecteurs avec ce cyclone humain qui balaie l’ancien pour laisser émerger le nouveau.
Ce qui se passe au Moyen Orient résonne en nous et nous éclaire. Nous, nous allons nous résignés à choisir entre Sarkozy et DSK.
De nouveau nous allons écouter les promesses de chacun. Comme chaque fois nous serons déçus mais c’est notre lot pour le moment.
Les Egyptiens parlent de la Nouvelle Egypte, d’une démocratie qu’il faudra inventer. Ces pays n’ont pas peur du nouveau.
Nous même si c’est intenable et invivable au moins, on a nos repères. C’est comme le mariage. Le courage des hommes et des femmes en Lybie porte à réfléchir.
Leurs morts ne le seront pas pour rien. Ils ont changé la face du monde. Kadhafi brandit le spectre du terrorisme avec Oussama Ben Laden et affirme que c’est ce dernier qui est derrière cette révolution.
Ce dictateur est en plein délire paranoïaque et une population est prise en otage de la folie de cet homme.
Ce qui est terrible, c’est l’impuissance du monde et des nations unis devant ce meurtrier assoiffé de sang.
Sa seule issue serait de mourir comme Adolphe Hitler.