Les hommes se réfèrent à leur sexualité et l’intrusion féminine dans ce domaine est considérée comme un empiètement sur leur territoire.
La polygamie existe toujours, les prostituées font toujours partie de l’univers masculin. Avant, il y avait les bordels pour assouvir des pulsions que « bobonne la légitime et mère des enfants » ne pouvait accomplir sans être éjectée de son statut de mère pour devenir une « putain ».
On en est toujours à la mère et à la putain. Il y a les salopes, les putes, les filles faciles et les autres qui sont rangées dans les mères ou futures mères possibles.
Concernant le viol en Occident, il y a de quoi frémir de savoir que cet acte criminel est jugé comme un simple délit. Dans les contrées lointaines, c’est l’horreur pour les victimes. Partout, c’est la parole de la victime contre la parole de l’agresseur.
Il n’existe aucune formation pour les médecins, les pédiatres, les juges, bref, c’est terrifiant et encore plus visible depuis DSK, qui sans ses galipettes répréhensibles, jusqu’à se trouver menotté dans une prison New-yorkaise, serait peut-être devenu notre président.
Les dessous de la politique, nous ne la voyons pas. Ces hommes se la jouent « image parfaite », nous apercevons leurs faces visibles mais leurs faces cachées, impossible de l’imaginer. Pourtant, les hommes partout dans le monde seront obligés d’évoluer car même si cela met du temps, les femmes, partout, vont comprendre qu’il faut s’unir et les faces cachées des hommes avec leurs pires pulsions finiront par être démasquées !
Les corps des femmes sont les otages des pensées masculines ancestrales. Trop d’hommes sont arriérés sur leur vision des femmes. Elles sont clivées et utilisées suivant ce qu’ils veulent d’elles. Disons que le sexe est un facteur important pour les hommes et à bon escient, c’est parfait. Mais quand les déviances surgissent, c’est l’horreur et l’indémontrable. Les faces d’anges apparaissent et parviennent trop souvent à se faire passer pour innocents. Des Innocents aux mains sales parfois pleines de sang ! Ils violent, ils mutilent, harcèlent, utilisent la violence rarement en public…
bref, le sexe et les corps des filles, des femmes, parfois des enfants voire des bébés deviennent leurs objets sexuels. Je parle de ces hommes de la pire espèce, des monstres déguisés en moutons, en hommes de dieu, prêtres ou pratiquant d’autres religions, des hommes qui s’approchent d’enfants grâce à leurs métiers.
Puis, il y a les violeurs, les harceleurs, qui abusent des femmes et des filles car le fait d’avoir un sexe « d’homme » leur donnent le sentiment d’être né avec une supériorité sur ces dernières. J’inclus l’occident et j’accuse l’occident de ne pas protéger les enfants, les filles et les femmes et de ne penser qu’au profit !
Trop d’hommes ne veulent pas l’émancipation des femmes. Les femmes doivent se taire. C’est ce que trop d’entre nous font. On a peu d’alliés et la justice à une piètre compréhension de toutes ces violences subies par notre sexe dit « faible ».
La pornographie apprend que la fellation et la sodomie sont à l’ordre du jour. Que les femmes sont des joujoux sexuels et qu’elles sont dans la vie réelles comme dans les pornos. Quelle confusion !
Pour les hommes comme pour les femmes ! Nous sommes éduqués, par la pornographie, guidée et influencée par ces images avilissantes des femmes et des filles où prédominent les fellations, les sodomies et ces stars féminines du porno semblent nager dans un univers où la jouissance est sans limites !
Ces films rapportent gros et les clients sont intarissables ! A propos du laxisme insupportable des juges concernant les tournantes et les violeurs, il semble évident que notre justice est contaminée par les visions masculines ancestrales et qu’elle pense que les pulsions irrépressibles font partie des hommes ! Aux filles et aux femmes de faire attention.
Il n’est pas question apparemment d’apprendre aux hommes et aux petits garçons que les femmes et filles ne sont pas des proies !
A croire que ça les fait jouir, ces juges et magistrats, de laisser les victimes encore plus atteintes dans leurs dignités de femmes et d’êtres humains ! Que pouvons-nous faire, nous, les femmes dans le monde pour changer les mentalités ?