La régression des droits des femmes est en train de se mettre en place. C’est d’une clarté qui fait peur. Tant de combats depuis des années qui risquent d’être balayés par une poignée d’hommes dont très peu de femmes. Les femmes en position ont leurs voix mais qui ne portent pas comme celles des hommes. Surtout les conservateurs qui sont une menace en raison de leur misogynie et du peu de respect qu’ils accordent aux droits et libertés des femmes.
Quant aux religieux, tous confondus, ils n’ont rien à voir dans le combat des libertés sexuelles y compris le droit à l’avortement et de choisir d’être mère ou pas. Aujourd’hui encore au 21° siècle, des milliers de femmes sont violentées, physiquement, psychologiquement, violées, mutilées, prostituées contre leur volonté avec un sadisme digne des camps de concentration. Ces féminicides mondiaux n’émeuvent ni les médias ni les gouvernements trop occupés pour ceux qui en font partie de garder leur position et conserver leurs privilèges et quasi immunité.
Quand la masse des femmes comprendra qu’elles sont prisonnières d’un système patriarcal inébranlable, alors seulement la révolution interviendra. Cette révolution est incontournable et inéluctable. Cette révolution sera sexuelle. La sexualité, c’est l’instinct de vie, c’est thanatos, la vie. Cette sexualité, celle des femmes est niée par une masse d’hommes qui sont habitués à être les maîtres dans ce domaine. Ce sont les récoltes du passé qu’ils pensent toujours d’actualité et la pornographie les conforte dans cette idée.
Pourtant ce qu’ils voient sur les écrans n’est pas la réalité. Ce sont des fantasmes de producteurs, de metteurs en scène qui mettent en place leurs propres fantasmes et sadisme envers les femmes et ainsi donnent une image fausse des femmes, de leurs désirs. Les femmes sont imprégnées par ces images. C’est un lavage de cerveau qui leur est fait. Comme si obéir aux désirs masculins rendait les femmes ivres de plaisir jusqu’à la jouissance. Le porno agit en un sens unique, le plaisir des hommes et les femmes sont censées adorer ce qu’elles subissent mais elles sont rémunérées lors des tournages et doivent se soumettre à ce qui leur est assigné. Certaines proclament aimer sincèrement comme Ovidie, une star du porno et d’autres aussi mais ce n’est pas l’unanimité vue les reproches que beaucoup d’actrices du X font concernant des pratiques de plus en plus hard qui leur sont imposées.
En vérité, c’est une pâle figure peu réjouissante de la sexualité des femmes qui est vantée. Je pense que les viols, les violences, les harcèlements faites aux femmes sont nourris par ce genre de films qui sont projetés à un public de males qui ont souvent une addiction à ce genre de produit et rêvent de mettre en acte leurs fantasmes. Dans ces films, rien n’est demandé aux filles qui jouissent de tout et gémissent de contentement feint qui donne l’impression que toutes les femmes sont des salopes chaudes et adorent. La femme n’est que l’instrument aux mains d’hommes pour faire rêver un trop grand nombre de spectateurs masculins. Ces femmes ne revendiquent rien et sont traitées comme des poupées gonflables sans désirs propres.
Le porno permet une sorte d’excitation permanente qui est à disposition jour et nuit pour des individus sans imagination personnelle dans le domaine de la sexualité et sans contact réel avec des femmes qui risqueraient d’être exigeantes et pourraient les remettre en question. Ces films sont lamentables de mensonges, de fausses idées sur la sexualité féminine infiniment plus riche que celle des hommes. Les hommes découvriraient autre chose si ce n’était pas ancré dans leur cerveau reptilien.
La femme a tant de ressources, c’est pourquoi elle est autant matraquée pour la rabaisser jusqu’à ce qu’elle croit qu’elle ne vaut rien. Quand elle est violée on l’accuse de mentir et d’avoir aimé ça. Au 21° siècle les juges hommes et femmes privilégient les paroles des hommes plutôt que celles des femmes. La femme est vue comme une affabulatrice et une tentatrice. Sa façon de s’habiller, de parler, tout est de sa faute.
La séparation est bien souvent un désastre. Une femme qui veut se libérer d’un conjoint subit l’insupportable parfois. Ses enfants sont tués pour la punir. Les médias mettront « Désespoir d’un père devant la séparation ».Il y a aussi les cas où la mère n’aura pas la garde de ses enfants. Le manque d’argent est un problème essentiel. L’UE veut geler les salaires des femmes. L’avortement reste en suspens. Les droits de disposer de son corps, d’être mère ou ne pas l’être. Tant de femmes subissent l’insupportable et sont protégées par personne la plupart du temps. Culpabilisées par les enfants via le conjoint qui souhaite se venger. Quoi de mieux que d’utiliser les enfants qui eux-mêmes ne savent plus qui est l’agresseur ou la victime. Ils développeront souvent le syndrome de Stockholm pour aller vers celui qui a l’air le plus fort. Oter les enfants à la mère est une punition bien ciblée pour lui enlever ses capacités d’être mère.
L’Amour et la sexualité est ce qui rapproche et qui finit parfois dans la haine jusqu’au meurtre et au suicide. Les lois sur la famille sont empreintes d’une vision masculine dangereuse pour l’équilibre des enfants et souvent désastreuses pour les mères qui ne peuvent que se taire car tout ce qu’elles diront pourra se retourner contre elles.
C’est par la masse des femmes inconnues que la révolution éclatera un jour. Celles qui savent, qui ont subi, qui subissent, celles dont les enfants ont été tués dans le but de se venger à cause de leur désir de s’émanciper d’une vie commune. Là, seulement les voix des femmes deviendront persuasives et pourront couvrir les voix d’hommes qui voudraient les faire taire pour que perdure à l’infini leurs privilèges et supériorité qu’ils ont instaurés sur les femmes.
La liberté sexuelle des femmes n’est pas gagnée. Elle est la clé de leur liberté. Cet amoncellement d’images, de pubs pour les garder sous contrôle en leur imposant uns vision d’elles-mêmes qui n’est pas ce qu’elles sont sinon le reflet que les hommes leur envoie pour qu’elles continuent de les faire fantasmer toujours de façon identique.
L’union Européenne est un danger et une menace pour l’évolution des droits des femmes dans le monde entier. Les hommes, pas tous heureusement, feront tout pour que la domination patriarcale perdure et que leur sexualité et fantasmes ne soient pas remis en cause.
Quand l’Union Européenne dit que les salaires des femmes ne bougeront pas ce sont des violences. Quand les viols sont jugés par le biais des victimes, en les traitant de menteuses ou d’allumeuses ce sont des violences.
Aujourd’hui, les violences ne cessent pas. Ce n’est pas une cause nationale prioritaire comme l’avait annoncé F. Fillon fin 2010. L’Union Européenne est une menace pour les droits et les libertés des femmes. Les femmes sont emprisonnées dans une façon de penser ancienne d’hommes qui gouvernent et celles qui pourraient s’exprimer et défendre la cause des femmes ont souvent le syndrome de Stockholm pour préserver leurs vies et leurs privilèges si durement acquis dans ce monde d’hommes !
Les droits et les libertés des femmes sont en réel danger. La politique est une affaire d’hommes. Les violences faites aux femmes ne sont pas prises en considération car reconnaître les privilèges que les politiques ont, c’est reconnaître qu’ils s’autorisent à nier la condition dramatique des femmes et leur exploitation sexuelle qui va bientôt devenir une exploitation utérine qui est une façon de nier les liens mère enfants. C’est ce qui se passe actuellement.
Je constate que la femme est de plus en plus dévalorisée ouvertement et que la justice et la politique vont dans ce sens.
L’Union Européenne est un défi à relever pour les femmes et les infos sont muettes sur le sujet de leurs libertés et leurs droits. Il n’y a quasiment que des hommes sur les plateaux de TV et j’en n’ai pas vu qui s’inquiètent sur le sort des femmes. Je constate que comme à l’assemblée nationale, le monde est un parterre d’hommes qui se chamaillent entre eux pour leurs droits et surtout pour leurs privilèges et l’argent. Les femmes semblent les oubliées de cet enjeu du 21° siècle ! Vont-elles réussir à défendre leurs libertés et leurs droits ? Vont-elles parvenir à se faire entendre ?