Les tueurs d’âmes, ou « souls killer’s »

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Les Tueurs de l’âme, en anglais  « soul killer’s » existent bel et bien. Attaquer l’âme devient un meurtre parfait car impossible à prouver. La personne atteinte par ce poison invisible qui pénètre son âme et son corps risque la mort. Ceux qui n’ont pas connu ce genre de monstre à l’aspect humain ne peuvent pas comprendre et souvent refusent d’y croire. Ce genre de personnage peut insidieusement détruire une famille entière. C’est comme vivre avec un tyran qui sème la terreur et qui s’autorise le pouvoir de vie et de mort. Cette terreur s’estompe, certes si on survit au monstre, mais jamais totalement. Est-il né avec le pouvoir de tuer, en anglais « Born to kill », ou lui-même a-t-il  reçu un choc traumatique qui en a fait un monstre sans empathie, je ne saurais le dire. Quand on grandit auprès d’un (une) manipulateur(trice), l’enfant deviendra la proie idéale pour lui distiller le poison peu à peu afin de lui faire un lavage de cerveau tel que pour en sortir il lui  faudra des années de thérapies, de sevrages s’il souhaite se retrouver lui-même. Déjà, il lui faudra une prise de conscience pour comprendre qu’il s’est perdu, que son chemin de vie a été faussé et que la perception qu’il a de lui-même est erronée. C’est terrifiant cette sensation d’être rien sinon qu’une marionnette dont même les émotions sont faussées. Ces manipulateurs, hommes ou femmes, sont redoutables et renvoient à l’enfant cible que tout est dans sa tête et que tout ce qu’il ressent est faux.

Comment sortir de ce guêpier d’enchevêtrements d’idées importées  du cerveau d’un adulte qui prend peu à peu possession du cerveau d’un enfant pour l’imprégner de ses propres pensées et qui s’apprête à lui voler sa vie et son identité propre ? Allez expliquer ça à quelqu’un qui dira que le monstre a raison et que vous êtes déraisonnable de penser ainsi. C’est à rendre fou de ne pouvoir se défendre contre un meurtre psychique.  Une personne que je connaissais avait placé sur son mur du salon un immense tableau. Cela représentait une scène où il était minuscule et en dessous était inscrit « Where am I ? », en Français « Où suis-je ? ». Il est mort quelques années après que son père bourreau soit décédé. Il ne pouvait plus vivre car il n’avait aucune autonomie propre, même adulte. Il est mort empoisonné par son parent qui en avait fait sa marionnette, sa chose. Ses pensées propres avaient été pénétrés et le parent avait toujours accès intérieurement à son cerveau et contrôlait toujours ses émotions, même mort comme une mémoire fantôme. De plus, suivant le souhait du vampire défunt, il vivait dans l’appartement de son père imprégné de ce dernier. Il était constamment malade et je lui avais suggéré de vendre l’appartement pour passer à autre chose. Il ne voulait pas. Il demeurait fidèle au funeste testament de son manipulateur. C’était fou, il était encore sous son emprise et n’en avait aucune conscience. Difficile à comprendre mais ce sont des vampires de l’âme. Vous ne pouvez que vous perdre quand ce processus commence dès la naissance. C’est le travail d’une vie pour se libérer d’un tel personnage maléfique qui vous a connu et manipulé dès le berceau.

C’est surnaturel, je l’admets et c’est pour cela que c’est difficile à admettre. C’est le genre d’histoire qui fait penser à l’exorciste ou Rose Mary’s baby. Ce sont des  films où des gens sont possédés par des démons et qui deviennent fou car personne ne les croit. Cela ressemble aussi au cinéma d’Hitchcock. Mais ce n’est pas du cinéma cela existe dans la vie réelle et les cinéastes ont su exploiter ce sujet méconnu des tribunaux de justice encore au 21é siècle. Ces monstres ont l’air charmant, bienveillant  et  vous leur donneriez le bon dieu sans confession. Ils (elles) ont un charisme fantastique, vous ne pouvez qu’être séduits et c’est là où l’enfer commence pour sa victime qui, grande, va souvent se fourvoyer dans une vie qui ne lui convient pas, car sous l’emprise du charme de son bourreau qui sait convaincre et menacer si nécessaire. Ce dernier  sait lui démontrer que ce qu’il  ressent est pure imagination et aucunement la réalité. La victime aura du mal à avoir confiance en elle-même et sera sans cesse en train de subir des critiques du parent. C’est un poison invisible qui fait que la personne qui subit ça est en colère, a peur de son bourreau, de lui désobéir car il a vécu dans la terreur et sait ce que son parent lui a fait subir comme violences et abus dans l’enfance. Ils (elles), ces monstres peuvent être des pédophiles et infliger à l’enfant de subir l’inceste. Ils se sont octroyés le pouvoir de vie et de mort sur leurs chérubins et même de cuissage. Ils n’ont aucun scrupule à les détruire peu à peu. Ce sont des tueurs (killer’s) en anglais. Ils sévissent partout dans une impunité parfaite.

Quand quelqu’un  vit avec un individu qui a pris un tel ascendant sur lui, Il a de grandes chances d’être clivé. Une partie de lui s’identifiera à l’agresseur et une autre partie de lui-même, ce qu’il est réellement, rentrera en conflit avec la partie aliénée. C’est une histoire invisible qui se joue entre des énergies opposées. Thanatos, la mort et Eros, la vie. C’est une lutte inconsciente entre la vie et la mort. Oter à un enfant par la persuasion que ses propres perceptions, émotions et intuitions  sont fausses est un crime. Ainsi ce meurtrier psychique a pénétré l’intime de l’enfant qui n’aura jamais connu ses limites. Retrouver ses limites nécessite une volonté de fer pour reconnaitre ce qui est soi et ce qui appartient au vampire dont les idées et décisions empoisonnés ont libre accès à l’intérieur de l’enfant puis continueront leurs dégâts quand il sera devenu adulte. Le poison est là, actif, puissant et ce personnage qui adore dominer, déteste qu’on lui résiste. Le chantage affectif, les menaces, la supplication, voire même les pleurs tout y passe. C’est un véritable virtuose dans l’art d’accommoder les émotions suivant les circonstances et de s’attirer la sympathie et l’empathie d’autrui et ainsi  de toucher qui il veut en jouant de ses capacités de caméléon suivant ses nécessités pour enfoncer sa victime. C’est machiavélique et c’est sa victime qui semblera coupable dans le visible et c’est là précisément qu’un parent, un  proche sont redoutables et mortels. Tout le monde sera de son côté et le plaindra d’avoir à ses côtés un tel enfant ingrat. Hallucinant combien le monde a évolué dans les techniques et est d’une nullité terrifiante du point de vue de l’humain. C’est pour cela que ces crimes  sont non reconnus par les états, la justice car cela rentre dans le domaine du subjectif et de l’interprétation de chacun. Les vampires de l’âme, ces tueurs sans état d’âme ont de beaux jours devant eux. Ils ont des enfants, parfois, leurs propres enfants  qui deviennent des proies idéales à leur merci  pour les détruire. Le parent qui assiste à l’envoutement  de l’enfant par le parent monstrueux ne peut rien faire pour protéger l’enfant. L’enfant aime son bourreau et ne réalise nullement qu’il est en train d’aller vers son propre enfer et se détache du parent qui voudrait le mettre en garde. C’est trop tard, il est sous la coupe du tueur d’âmes. Le parent protecteur est contraint de regarder la mise à mort psychique de son enfant sans pouvoir le dénoncer. Qui le croirait ? Qui comprend ces crimes invisibles dans les huis clos si bien protégés ? C’est le lieu rêvé des crimes incestueux  ainsi que des viols et où ces tueurs peuvent frapper et menacer toutes ses victimes de représailles s’ils n’obéissent pas à leurs ordres tout puissants ? Le parent protecteur est en danger lui-même. La justice la police, les proches penseront qu’il perd la raison ou bien qu’il souhaite soustraire l’enfant au tueur d’âme. C’est très subtil, Hitchcockien, j’ajouterais démoniaque. Le parent protecteur sera souvent atteint par le poison car ces manipulateurs(trices) n’apprécient aucunement les témoins de leurs crimes invisibles. Ils réussissent souvent à détruire les liens familiaux et à  diviser les membres de la famille pour éliminer les témoins gênants. Ces derniers sont rendus muets car personne ne les croit.

Il faut une détermination  aussi grande que celle du manipulateur(trice) pour défaire les chaines invisibles qui le relient à son bourreau. Une prison sans barreau certes, mais la proie d’un tel individu est aveuglée et tétanisée comme devant un serpent à sonnettes qui tue au moindre mouvement. Tout se passe d’inconscient à inconscient dans l’invisible où quasi personne ne connait rien et pense que les victimes sont des affabulateurs. C’est le grand drame de ce monde qui protège des individus indignes et condamne les victimes qui dérangent l’ordre patriarcal et familial instauré depuis des millénaires et qui rapportent de l’argent par la consommation. Détruire l’ordre familial avec des dénonciations est un crime plutôt que le contraire. C’est comme les réseaux pédophiles organisés, protégés qui tuent et saccagent des vies d’enfants par milliers pour le seul plaisir de les baiser, les salir et les détruire. Ainsi que les religieux. Pas seulement les catholiques, dans toutes les religions, il y a les brebis galeuses qui au nom de dieu se donnent le pouvoir de blasphémer des vies d’enfants et qui sont juste limogés ainsi ils peuvent en toute quiétude continuer leurs massacres d’enfants par milliers. Les victimes  vivent dans la honte et la peur de dénoncer ce qu’ils ont subi. La honte est dans le mauvais camp depuis bien trop longtemps ! Bravo à celles et ceux qui luttent contre ces meurtres de l’invisible que les gouvernements refusent de voir et que la justice laissent quasi tout le temps dans l’impunité. Le suicide, l’alcoolisme, la drogue, la prostitution et bien d’autres maux surgissent chez ces victimes la plupart du temps obligées de se taire. Je ne pense pas que l’on naisse victime. Je crois qu’il existe une propension de gens qui sont fragiles émotionnellement et ceux-là sont visés car aisés à  mettre sous emprise. L’inceste, le viol sont des facteurs aggravants et aliénants  du parent tout puissant qui pénètre non seulement le cerveau de l’enfant mais s’empare sans son consentement de son corps qui devient le territoire de l’abuseur et met la pagaille  dans la vie intime de l’enfant entachant gravement sa sexualité. On ne parle jamais de ce problème, de celui de la sexualité des victimes violées psychologiquement et physiquement. Incroyable de ne pas évoquer ce traumatisme à l’origine du pire et du meilleur. Le meilleur étant de réussir tant bien que mal à émerger de ce chaos crée par des criminels que les gouvernements et la justice gracient de leurs crimes monstrueux bien trop souvent en mettant à mal la victime qui de nouveau se retrouve devant un agresseur, la justice elle-même, pour l’accabler et mettre en doute ses dires. Un agresseur ne bafouille pas, ne perd pas ses mots, il est habitué à mentir, à manipuler au contraire des victimes dont l’âme est démantelée par tant de faits faux qui lui sont reprochés. Aujourd’hui, le monde est à l’envers pour les victimes qui finissent par se taire et étouffer parfois à cause de tant de méconnaissance sur les pervers narcissiques qui pour moi sont des « monstres » sous un aspect humain. Ils se promènent parmi nous, sont parfois célèbres, ils gangrènent leurs familles et tout ce qu’ils touchent. Ce n’est pas une baguette magique qu’ils ont. Ils offrent à leurs victimes petites  et grandes un passeport pour l’enfer dont on ne revient jamais tout à fait indemne.