Matti King, une des héroïnes du prochain conte de Clémence Cousteau

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Dans les coulisses du shooting photo de ce qui sera prochainement le premier conte universElles, un conte musical aux héroïnes féminines écrit par Clémence Cousteau : me voici, Matti King qui endosse le costume de Wonder Woman pour combattre les pervers sexuels qui peuplent la planète Terre et qui opressent femmes et enfants.
Crédits stylisme : Singing Birds & Laughing Bees
Crédits photo : Jean François Aloisi

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Me voici à l’œuvre ! Ce n’est que le début d’un vaste nettoyage pour débarrasser la planète Terre des violences masculines.

Hello Emmanuelle (partie 13)

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LA RENCONTRE AVEC KYLE

Je rêvais à une autre vie, une vie d’où surgiraient brutalement, une suite d’événements, qui m’obligeraient à changer de cap. Les habitudes, mêmes mauvaises, sont difficiles à quitter. Changer de vie et de coutumes, c’était se mettre en danger et renoncer à une pseudo sécurité. La voix de Kelly me parvint en même temps que je réalisais que la voiture s’était immobilisée. « Eh, l’intello, c’est pas le moment de réfléchir sur ta vie. T’es en mission, ne l’oublie pas. T’endors pas sur tes lauriers ». Nous étions arrivés à destination. La voiture était garée devant un hôtel particulier. Je ne voyais plus le Rhône, je n’avais plus de repères. Tout cela me paraissait extraordinaire. Il me semblait que je ne verrais jamais Kyle, que ce n’était qu’un rêve. Il ne faisait pas tout à fait nuit, la lumière ambiante s’assombrit quand les nuages se bousculaient dans le ciel zébré d’éclairs. J’entendais le tonnerre qui grondait au loin. Il faisait lourd et chaud. J’enlevais mon imperméable. Le chauffeur s’occupa de mes bagages. Le porche de la maison était allumé. Il y avait de la verdure, des arbres et une petite pelouse. Le chauffeur me précisa qu’il y avait un joli jardin derrière la maison. J’étais surprise de l’entendre parler, il n’avait pas desserré les dents de tout le trajet. On aurait dit qu’il portait un masque tant les traits de son visage était durs et immobiles. Cela rendait l’atmosphère encore plus inquiétante. La porte s’ouvrit et j’aperçus Kyle. Il était assez grand et svelte. Il devait avoir la quarantaine, son crâne était rasé. Il ressemblait à Yul Brenner, un acteur dont j’avais vu des vieux films à la TV. Je le trouvais assez beau. Il ne ressemblait pas à ce que j’avais imaginé. Il était mieux. Je sentais qu’il pourrait me plaire. Il portait un costume noir qui lui seyait. Je me sentais intimidée et je pensais « je me sens comme une « pute »qui débarque. » Kelly me rétorqua aussi sec : « T’en es une pour le week-end.» L’homme vint à ma rencontre et m’embrassa galamment la main.

Hello Emmanuelle (partie 12)

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IMG_1946Nous avons échangé nos téléphones respectifs. Je lui dis que j’étais mariée et lui demandais de m’appeler dans la journée, jamais le soir. J’avais déjà deux numéros de téléphone ; celui de Dario et maintenant celui de Daniel. C’est ainsi que le contrôleur s’appelait. Au moment où, je franchissais la porte du local, il me toucha le bras. Je me retournais et je vis son regard brûlant. « Allez, laisses tes scrupules de côté et laisse-moi m’éclater. » suppliait Kelly. Je suis allée vers lui. On était à côté de la porte. Il a tendu le bras pour mettre le verrou. Je regardais ses yeux, j’avais envie qu’il me baise, envie de faire ce que je n’avais jamais osé faire. J’étais folle, c’était un inconnu, je prenais des risques insensés. La situation était irrésistible, je n’avais pas la force de m’opposer à mes pulsions déclenchées par le désir de cet homme. Emmanuelle  se superposait à moi et ça m’aidait à ne pas culpabiliser. « Culpabiliser ? Mais de quoi, aboya Kelly furieuse, t’es cocue à longueur d’années et t’as des scrupules à tromper ton mari qui n’en a rien à fiche de toi. T’es sa bobonne, point barre. Alors lâche-toi, je t’en prie. » La voix de Kelly et le film Emmanuelle eurent raison de ma retenue. Daniel commença à me lécher les oreilles et le cou. Sa respiration s’accélérait ainsi que la mienne. Il essayait d’enlever ma robe, je la retirais complètement, je faillis la déchirer dans mon affolement. Je me retrouvais à moitié nue en train de succomber au contrôleur du train dans un quasi cagibi. La nudité de mon corps ne me gênait pas, je n’y pensais pas tant j’étais réceptive aux mains du contrôleur qui me caressait avec une avidité non dissimulée. Je fondais, j’aimais ses chatteries auxquelles je m’abandonnais presqu’avec ivresse. Ce n’était plus moi, la femme contrôlée et raisonnable. La situation m’avait conduite au-delà de mes habitudes conjugales et frustrantes. Je pénétrais dans un no man’s land. Je ressentais des sensations nouvelles et terriblement troublantes. Il embrassait mes lèvres, sa langue se faisait pressante puis il fit sauter les agrafes de mon soutien-gorge et lécha mes seins. Je n’en pouvais plus tant j’étais excitée. Le summum fut atteint quand il enleva ma petite culotte. Mon excitation était à son comble.  Il me dirigea vers un tabouret d’où je faillis tomber à cause des mouvements du train. Il me retint de justesse et j’eus droit à un cunnilingus de rêve. Mourir sans avoir connu ça, serait dommage. Je me sentais soumise, un objet entre ses mains, comme Emmanuelle. Elle devenait ma référence. J’avais toujours mes bottines, mes bas stays-up et mon collier de perles. J’étais assise les cuisses écartées, sur un tabouret comme mon actrice fétiche sur un fauteuil en osier. Daniel sortit un préservatif de sa poche et le mit en hâte. Je m’allongeais par terre. Je l’exhortais à se dépêcher, j’avais envie de le sentir en moi. Lorsqu’il me pénétra, ma tête tournait tant la réjouissance était forte et inattendue. Je vivais un moment incroyable et inoubliable. J’étais dans une transgression totale. Je tentais le mieux possible d’étouffer mes gémissements pour que personne ne nous surprenne. On n’entendait que le bruit du train et nous étions chahuté par le roulis. Nos respirations s’entremêlaient et nos corps étaient trempés de sueur. D’un commun accord, il m’aspergea de son sperme sur mes seins. Je lui souriais, je me sentais bien et tellement mieux que tout à l’heure. Je retournais à ma place comme si de rien n’était. Je passais la frontière et j’avais dépassé mes limites habituelles. Kelly et Robin étaient tombées d’accord, unies pour le meilleur et pour le pire.

Article de Unwalkers au sujet du livre Innocence Coupable de Matti King

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Article paru sur le site www.unwalkers.com au sujet du livre de Matti King : Innocence Coupable.

Qu’y a-t-il de plus horrible que de se faire souiller, v(i)oler son intimité ? Et d’autant plus lorsque le coupable s’avère être une connaissance, quelqu’un que l’on côtoie fréquemment.
Carla a six ans. C’est une enfant comme les autres, avec des rêves de petite fille, des jeux, des peurs, et de l’amour à revendre. Tanine a 43 ans, et souffre d’amnésie. Son enfance est partiellement effacée, et elle mène une vie de femme recluse, s’interdisant tout contact avec l’extérieur, en particulier les hommes. Carla et Tanine sont une seule et même personne.
Violée par son beau-père dans un souterrain, Carla s’est construite une carapace au fur et à mesure qu’elle a grandi, créant un dédoublement de la personnalité nécessaire pour survivre à ce traumatisme. Un beau-père insensible et pervers, une mère fermant les yeux sur la vérité, Carla grandit en ayant des préjugés et des idées fausses sur le sexe et la vie.
« Le passé tu y fais attention comme si c’était une porcelaine et la vie, tu la laisses filer. Dommage. »
Puis vient l’élément déclencheur ; l’enterrement de son beau-père. Carla reprend le pas sur les pensées de Tanine, qui avait refoulé toute son enfance. Les souvenirs remontent, l’angoisse aussi. Plus de 30 ans après le drame, elle entreprend une thérapie pour faire remonter les souvenirs de Carla, et se libérer de Tanine, pour pouvoir revivre et se libérer du poids de son passé qui la contraint à s’enfermer.
Peu à peu, grâce à son psy, elle reprend le contrôle de sa vie. Avec Selena, sa collègue et amie, elle va refaire son éducation sexuelle et découvrir le monde du sadomasochisme, lui permettant ainsi de s’épanouir dans son nouveau travail, mais également avec les hommes, qu’elle va recommencer peu à peu à fréquenter.
L’auteur alterne des passages de l’enfance et de vie d’adulte. Carla et Tanine se renvoient la balle, se parlent, l’une essayant de repousser l’autre, et l’autre lui rappelant ses souvenirs enfouis en se faisant de plus en plus présente, afin de lui ouvrir les yeux sur la vérité. Carla évoque sa culpabilité, et sa honte d’avoir pris du plaisir malgré l’inconvenance de la situation. Ces paroles sont bouleversantes de sincérité, et vont prendre le lecteur aux tripes. Tanine s’enferme dans une paranoïa incontrôlable, refuse la réalité et rejette les voix de Carla dans sa tête avant de s’obliger à sortir de cet état de déni.
Innocence coupable, c’est l’histoire d’une incroyable métamorphose. Celle d’une jeune femme qui va laisser à la fois l’enfant qu’elle a été, et l’adulte qu’elle était au profit d’une nouvelle identité ; une femme libre et libérée de son passé, devenue maitre d’elle-même et qui désormais croque la vie à pleine dent.
« Violer c’est déraciner une fleur, et le jeter n’importe où. Cette petite pousse brisée par la main assassine, pourra-t-elle jamais grandir, ou est-elle condamnée à mourir de chagrin ? J’ai pratiqué une greffe sur moi-même, et de cette bouture inespérée est née une deuxième vie. »
Des phrases parlantes et touchantes, qui au-delà de l’aspect touchant qui envahit le lecteur, redonnent confiance en l’avenir. C’est un récit poignant s’apparentant à un témoignage, qui insuffle de l’espoir pour les victimes ayant subi un viol ou autre coup dur.
L’histoire d’une renaissance qui semblait impossible.

Hello Emmanuelle (partie 11)

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IMG_1953Je réalisais que je n’avais pas poinçonné mon billet en entendant l’annonce prévenant que le contrôleur du train allait passer. D’un bond, je me levais de mon siège, affolée et toute cramoisie d’émotion. S’il fallait que je paie mon billet pour fraude, j’étais mal. Mon mari apprendrait que j’étais partie à Genève. J’imaginais le pire des scénarios et un voyage gâché par mon manque d’attention. A ma décharge, j’avais peu l’habitude de prendre le train. Je courais dans les couloirs en zigzagant à cause du roulis du train, mon sac sur l’épaule et au bord de la crise de nerfs. Au loin, j’aperçus un uniforme et un képi. Je fonçais dans cette direction en me cognant aux gens que je croisais. Marcher normalement dans un train était impossible. J’arrivais presque en larmes près du contrôleur. J’entendis Kelly me murmurer « laisse-moi faire, t’alarmes pas bobonne, on a autre chose à faire que de saboter ce voyage. » Arrivée devant le contrôleur, j’étais à la fois Robin et Kelly. L’homme n’était pas grand ni spécialement beau mais il avait un satané regard. J’étais à moitié en pleurs, encore rouge de confusion et je transpirais d’anxiété. Je captais une lueur sexuelle chez lui. Ses yeux me pénétraient, il me détaillait des pieds à la tête. Kelly persévérait à me parler « Détend toi,  relaxe toi, souris et continue de te laisser transpercer par son regard. Sinon dégage et laisse-moi agir. Tu vas tout saborder si tu fais ta nunuche. Ce n’est pas si grave. Bon t’as commis involontairement une infraction, on va faire notre Mea Culpa. Allez Robin, du nerf. » Le contrôleur me dit :

─ « Que puis-je faire pour vous, Madame ? tandis qu’il lorgnait discrètement mon décolleté.

Il avait une voix agréable. Je lui tendis mon billet, l’objet du délit. Ma main tremblait, peut-être était-ce à cause du train qui bougeait ?

─ « J’ai oublié de poinçonner mon billet, », avouais-je avec une voix de petite fille qui a fait une grosse bêtise. Il sourit devant ma confusion. Il semblait même apprécier cette situation. Kelly s’en mêla, « il a l’air d’aimer les paumées. Continue, t’es sur la bonne voie. Je crois que le billet va servir pour autre chose. Tu lui plais. Allons dans cette direction. Il n’est pas mal du tout ce Monsieur. Il a quelque chose de sexy, de très séduisant. C’est un gros macho, il va te plaire Robin. Tu vas baiser dans le train comme Emmanuelle dans l’avion. Allez poupée, c’est chaud tout ça. » Je me mis à rire nerveusement à cause des propos de Kelly. Ma tension baissa ainsi que mon niveau de stress. Le contrôleur me prit le billet des mains en me disant d’une voix polie et avec un regard brûlant :

─ « Vous permettez ?»

Il donna un coup de poinçon au billet et me demanda si je voulais boire quelque chose pour me remettre. On était à côté du wagon restaurant. Il me proposa de l’attendre dans son local qui d’ordinaire était fermé au public. Il revint avec une mini flasque de cognac, me la tendit et je bus au goulot. Il m’observait amusé. Le breuvage était fort, je toussais, jusqu’aux larmes.

« Ça va mieux ? » S’enquit-il. Je hochais la tête en guise de réponse. Il continua :

─ « Vous restez longtemps à Genève ? » Sa question me surprit tant que ma toux cessa. Je m’éclaircis la voix et lui répondis que je rentrais dimanche. Il regarda l’heure de mon billet de retour puis ravi, il m’annonça que nous serions dans le même train. Il me demanda si on pouvait prendre un verre à Genève. Je bredouillais que c’était impossible. Il semblait très intéressé par ma personne. Il proposa de se voir à Paris. « Eh, la cruche, tu vas pas passer ton temps à jouer les pucelles. Le temps file et moi je n’aurais pas eu mon compte de sexe ». Kelly s’énervait, ça devenait drôle ce conflit où j’avais du mal à vivre mon côté « pute ». J’avais de plus en plus chaud, j’étais excitée par le regard du contrôleur. Il me déshabillait des yeux. J’avoue que j’adorais ça. Lui m’appréciait au moins, il n’était pas comme mon mari. Je ne pouvais pas lui dire que j’étais nulle au pieu et que je serais sans doute meilleure à mon retour de Genève. Je souriais en pensant à cela et lui répondit détendue :

─ « C’est d’accord pour prendre un verre sur Paris. »

Le viol et l’inceste, les grands fléaux du 21ème siècle

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Red-kneed tarantula Brachypelma smithii

Comment mieux démolir et atteindre les corps  des femmes et des enfants sinon au travers des viols et incestes. Les violeurs prennent possession du corps des femmes et des enfants. Le plus surprenant et épouvantable en France, c’est qu’on puisse admettre que des enfants soient consentants à subir des pulsions  sexuelles d’adultes alors qu’ils sont, en vérité, incapables de dire oui avec envie véritable  sinon par pression pour être aimé et sauvé leur vie. Il s’agit donc d’une question de vie et de mort pour ces petites victimes. Pourquoi, grands dieux, la justice, le gouvernement ne peuvent comprendre qu’un enfant ne se nourrit pas tout seul, qu’il a besoin d’être protégé et que personne sans doute ne lui a appris que les adultes peuvent être des enfoirés sans scrupules. Oui, en vérité, c’est cela qu’il faudrait apprendre aux enfants.
Quant aux femmes, comment peut-on penser qu’elles sont consentantes à « faire des pipes » de force à un ou plusieurs hommes, à subir des pénétrations avec objets ou pas ou à être sodomisées avec un grand oui. Comment la justice en France peut penser que des femmes adorent faire des fellations à des inconnus ou pas, qui ne sentent pas la rose et qui donnent plutôt envie de vomir sur leur « outil sexuel » à défoncer ce qu’ils peuvent par la force et à utiliser tous les orifices des femmes comme s’ils avaient le droit de se servir de leurs corps pour leur satisfaction personnelle. Les femmes ne sont pas là pour accueillir en leur sein ces violeurs qui de plus sont relâchés ou condamnés pour un petit délit la plupart du temps. Les vagins des femmes font elles partie de la voie publique sans sens interdit ?
L’inceste, le viol conjugal se passent dans la sphère privée. C’est le cauchemar des femmes et des enfants qui subissent de tels châtiments. Ce sont des châtiments, des punitions et les violeurs  et incesteurs ne seront pas inquiétés. Pourquoi ? Parce que la sphère privée, c’est le bunker des victimes où les violeurs et incesteurs jubilent de l’impuissance de leurs petites et grandes victimes. Ces victimes subissent de force des viols et l’inceste et de plus personne ne les croit. La justice, le gouvernement sont d’accord pour protéger la sphère privée. Ils protègent donc  des agresseurs meurtriers et laissent sur le bas-côté les victimes des pervers sexuels qui s’en tirent et jouissent de l’impunité. Comme pour les mafieux, c’est la loi du silence. La parole des violeurs et incesteurs valent plus que celles d’un enfant ou d’une femme comme dans certains pays lointains seulement là, c’est de la France qu’il s’agit. La France, le pays des «  droits de l’Homme » dont sont exclus  les femmes et les enfants. «  Les droits de l’homme » devraient  être modifiés pour «  les droits humains ». Ce changement pourrait peut-être faire naitre enfin  une véritable justice et un  gouvernement qui deviendrait hostile aux agresseurs et bienveillants envers les victimes petites et grandes. C’est une prise de conscience qui serait nécessaire  ainsi que de comprendre les perversions des manipulateurs qui font passer les victimes pour des menteurs (es). C’est infernal, cruel et meurtrier envers les victimes qui une nouvelle fois subissent des violences par les questions dont la justice les assaillent  qui sont souvent humiliantes et presqu’accusatrices tandis que les agresseurs jouent sur du velours. C’est hallucinant comme les agresseurs savent avoir l’air innocents et les victimes même des enfants, coupables. C’est le monde à l’envers.
Le viol et l’inceste sont une prise de pouvoir d’un adulte sur un enfant pour l’inceste et le viol une prise de pouvoir d’un homme, conjoint ou autre sur une femme. C’est un crime comme les viols commis pendant les guerres. Seulement là, il s’agit de viols en temps de paix et ce sont les victimes petites et grandes qui portent le poids de la honte et de la culpabilité. C’est hallucinant, mais une réalité. C’est là où, je souhaitais en venir. Les hommes au travers du sexe imposent la domination patriarcale de leur sexualité. Le viol et l’inceste sont une façon de briser les victimes, petites et grandes pour qu’elles ne trouvent pas l’accès à leur sexualité. Je parle dans ce cas surtout des petites filles qui subissent l’inceste. C’est un meurtre, car l’autonomie sexuelle sera annihilée et parfois condamnée. La pornographie infantile et adulte incite aux crimes de viol et à l’inceste. La domination patriarcale sacrifie femmes et enfants pour mieux se structurer et employer l’addiction  à la pornographie qui existe pour de nombreux hommes. La religion a ses pervers et le pourcentage n’est pas donné mais ce serait terrifiant de le savoir. Ces hommes de Dieux tous confondus qui détruisent l’innocence et les obligent au silence s’en tirent la plupart du temps aussi avec l’impunité. C’est impardonnable de la part d’adultes de se protéger entre eux par des lois peu sévères et de pouvoir abuser d’êtres humains en ayant souvent gain de cause. Même la prescription démontre une volonté de défendre violeurs et incesteurs car elle agit en leur faveur.
Le viol d’enfants, de femmes, d’incestes bénéficient d’une protection hors norme. Qui sont du côté des victimes en dehors de quelques  associations ?
Le tabou sur les agressions sexuelles concernant les femmes et les enfants  qui sont attaqués sauvagement dans leur identité sexuelle  sont un très grave sujet de société.  L’inceste  est autorisé par une loi bien floue qui parle de consentement d’enfants, ce qui est une aberration.
La notion de consentement est faite par des hommes qui savent pertinemment qu’un enfant ne peut pas se refuser à un parent. Qui va le nourrir ? L’héberger ? Prendre soin de lui ? Ces hommes qui créent de telles lois, ne se rendent-ils  pas compte que c’est un feu vert qui permet le passage à l’acte de l’inceste dans la sphère privée ? Ce sont des lois qui ne protègent aucunement les enfants chez eux, là où ils devraient  l’être. L’inceste et le viol sont les fléaux de ce 21 siècle.
Le mot « consentant » en France est très employé en faveur des violeurs et des agresseurs. La justice en prend note. La victime tente comme dans le procès de DSK de dénoncer les abus qu’elle a subis, en vain. L’agresseur confirme l’inacceptable pour la victime à savoir qu’elle souhaitait cette relation même pour un tout petit enfant et en France le tour est joué. Tout ce qui a trait au sexe est très permissif en France à cause de cette notion de consentement où finalement la victime se trouve piégée par des lois qui protègent les délinquants sexuels surtout des hommes qui sont un pourcentage beaucoup plus élevé que les femmes. Ils ne s’en rendent  pas compte car ils vivent dans l’impunité comme G Tron, DSK, Serge Ducray et tant d’autres qui laissent des victimes sur le carreau. C’est un passeport pour le viol et l’inceste  qui referme la porte sur la parole des victimes que personne ne veut entendre ni lire. Ainsi, pas de remise en question ni de prise de conscience des dégâts monstrueux causés à des victimes d’incestes et de viols. Les traumatismes sont profonds et agissent en souterrain sur leur santé et leur psychisme. De cela, peu de personnes en parlent. Finalement c’est à croire que ce silence, arrange beaucoup de monde. Le viol et l’inceste, ces violences qui sont des crimes demeurent encore taboues. La France semble libertine  même quand ça touche à l’intégrité d’adultes et d’enfants qu’on »accuse » d’être consentants, donc tout va bien. C’est ça le grand tabou de ce siècle, les violations des corps d’enfants et de femmes principalement et qui existent partout dans le monde. Le viol, l’inceste sont des armes de destruction massive et qu’est ce qui est fait  pour stopper ces violations des droits humains d’enfants, de bébés et de femmes ?Comment apprendre aux hommes à cesser de vouloir dominer par le sexe en temps de guerre, en temps de paix, dans les sphères privées, au travail et que c’est un problème inhérent à beaucoup d’hommes qui depuis des millénaires règnent sur les vies d’enfants et de femmes. Le pire est quand ils font des lois à leur convenance pour que perdure ce règne de la sexualité masculine, imposée comme norme, bien installée dans un monde patriarcal où le sexe est devenu une arme pour terroriser et avoir main mise sur les enfants et les femmes. Tout le monde se tait car on ne parle pas de ces choses-là. Souvenez-vous qu’en Haïti au moment des grands cataclysmes, un nombre terrifiant de petites filles ont subi des viols, dans le camp fait pour les protéger. Qui en a parlé ? Un entre filet car les violences masculines  et sexuelles sont tues partout dans le monde.
Je n’ai pas de réponse pourquoi, on laisse des enfants, des femmes se faire massacrer dans leur chair car le viol et l’inceste sont des crimes ! Des maladies graves et mortelles se transmettent par le sexe ainsi par le viol et l’inceste mais de cela personne n’en parle comme si les pulsions sexuelles des hommes étaient normales et sans conséquences médicalement et psychiquement sur les victimes ?
En conclusion, je dirais que c’est un constat alarmant  car dans ce monde et en France, la leçon est claire. Devenir agresseur(e) paye plus que d’être victimes. La violence ne peut donc que perdurer et le syndrome de Stockholm est une réponse aux agressions. Cela veut dire que la violence grimpe, se communique, les viols, l’inceste continueront, des enfants naitront de ces viols et incestes et c’est une spirale de l’horreur sans fin qui s’annonce. Les maladies se transmettent, car rare sont des incestes et des viols qui se pratiquent avec des préservatifs car le but est de salir et de transmettre l’horreur au travers des parties intimes d’enfants, de bébés et de femmes. C’est un génocide géant qui a lieu en France et partout dans le monde. Il n’existe pas de mise en garde pour ces hommes qui usent et abusent d’autres êtres humains sans scrupules et dans l’impunité totale pour satisfaire  leur haine et leur vengeance comme ce pilote qui a conduit des gens à la mort et à ce moment-là les victimes perdent le contrôle de leurs vies. Elles sont  happées par la volonté d’hommes qui veulent les détruire et les tuer ! Les justices et les gouvernements sont complices de ces meurtres physiques et psychiques car qui ne dit mot consent. C’est ce qui se passe actuellement partout dans le monde. Le système patriarcal est comme une vaste secte avec des ramifications partout sur la planète et il attire de plus en plus de disciples, d’hommes et de femmes. Il propage sa doctrine de pouvoir et de violences sexuelles  par le biais de films pornographiques  et de pubs dans les magazines, sur les murs dans les rues, dans les pubs à la tv où les femmes sont dénudées et servent à vendre tout et n’importe quoi. Le patriarcat est un système mortel où règne les violences masculines les plus sordides et dangereuses envers les enfants et les femmes. La terreur règne, le silence est exigé tacitement et ce patriarcat géant prospère et empêche les femmes d’obtenir que leurs droits et libertés soient reconnus pour mieux les asservir et garder la domination patriarcale sur le trône. Même beaucoup de femmes ont été contaminées par le patriarcat, en politique, en littérature, au cinéma, dans le huis clos familial etc…..Le patriarcat n’est pas prêt de disparaitre sans une énorme révolte massive des femmes. Ce temps doit arriver où les femmes se sentiront prêtes pour se défendre contre les spoliations qu’elles subissent et mettre le patriarcat à genoux et enfin, instaurer l’égalité pour les femmes.Ca ne pourra venir que d’elles, sinon ce système perdurera au travers du temps. Le patriarcat agit comme un pervers narcissique sans empathie pour la moitié de la planète dont font partie les femmes. Il veut continuer à les garder sous sa coupe et les empêcher économiquement de s’émanciper. Le patriarcat se faufile partout même pour les décisions personnelles des femmes qui souhaitent  se séparer de leurs conjoints. De nombreuses femmes subissent des injustices effroyables ainsi que les enfants de la part de la justice qui favorise souvent les hommes. Ces derniers se tournent vers des associations qui sont même reçus à l’Élysée. Normal pour une politique machiste où la situation des femmes n’est pas à l’ordre du jour car peu importante du point de vue politique masculin. Je terminerais sur une note positive, car je pense qu’il existe actuellement un grand mouvement des femmes pour que leurs droits et libertés soit reconnues et aussi pour que les droits de l’homme devienne « Les Droits Humains. »

Hello Emmanuelle (Partie 10)

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3DESTINATION  GENÈVE

Je reçus un coup de fil de Noémie en fin de matinée. Je lui avais confié que mon mari partait prochainement en déplacement pour son travail. Elle souhaitait connaître ses dates de départ et de retour car, l’homme de Genève avait hâte de me rencontrer. Je lui demandais pourquoi, tant j’étais niaise dans un lit. Noémie m’expliqua que cela l’enchantait de recevoir une femme mure et en même temps innocente concernant la sexualité. D’habitude, il préférait les très jeunes femmes sans expériences, pour les initier. Cela commençait à me plaire et en même temps, je devenais une Mata Hari en sortant de ma torpeur. Je me sentais un peu inquiète. Ma double vie se mettait en route. J’étais en train d’élargir la perception que j’avais de moi. Le film Emmanuelle avait révélé une part de ma personnalité. J’avais un coté trouble et ambigu. Je savais mentir quand c’était nécessaire. J’entreprenais la vaste opération de reprendre ma vie en mains. Mes parents, mon mari n’hésitaient pas à me raconter des salades. J’en ferais autant, tout en culpabilisant le moins possible. Il s’avérait difficile de sortir de mes habitudes et de ma passivité dus à mon éducation. Il était possible que je parte pour Genève le jour du départ de Lucas pour Bruxelles.  Il partait bizarrement un week-end pour un rendez-vous d’affaire. Je n’exigerais aucune explication pour éviter qu’il ne change d’avis et ne reste sur Paris jusqu’au lundi. C’était peu probable, mais je tenais à ne pas prendre le risque. J’appelais Lucas à son travail. Je prétextais que je voulais lui faire plaisir et savoir ce qu’il souhaiterait au menu du soir. C’était parfait, «sa bobonne » se révélait imparable. Puis, je glissais d’un ton neutre :

─ « Au fait, tu pars vendredi à quelle heure ? »

Il partait jeudi. Il s’embrouilla dans des explications pour se disculper de partir un jour plus tôt. Je restais zen et l’écoutais s’enliser. Pour se justifier autant, il ne devait pas avoir la conscience tranquille. Nous étions mardi. Je rappelais Noémie pour lui donner les dernières informations. Elle me rappela plus tard. J’avais un train à 16 h 30 pour Genève vendredi. J’avais à peu près trois heures trente de voyage. J’arriverai à l’heure du dîner. J’espérais que Lucas ne chercherait pas à me joindre. Il ne le faisait jamais d’ordinaire. La plupart du temps, je ne connaissais pas son point de chute. Il était marié et vivait comme un célibataire. Je n’étais pas réellement jalouse. Physiquement, je n’étais pas attachée à lui. Je ne l’avais jamais été avec aucun homme. Par précaution, j’annoncerais à mes parents et à Lucas que j’étais invitée à Deauville par une ancienne amie de classe avec qui j’étais restée en relation. Je préférais éviter qu’on ne se demande où j’étais, si je ne répondais pas au téléphone. Ainsi, je serais tout à mon week-end end, l’esprit tranquille pour libérer mon corps. Les hommes de ma famille étaient des machos, mon mari aussi. Les femmes étaient cantonnées à un rôle assez étriqué : « femme ou putain », ce qui ne laisse pas une grande part de manœuvre pour être une femme tout simplement, avec ses différentes facettes. En vérité, j’avais soif de revanche et de vengeance. J’étais satisfaite de tromper mon mari, il le méritait. C’est dans cet état d’esprit que je prenais le train à destination de Genève où j’avais rendez-vous avec un inconnu. Mon ambition aujourd’hui était de passer du côté des «putes » et des « maîtresses », celles qui plaisent tant aux hommes et qui les font bander. Ça m’excitait terriblement bien que j’avais du mal à me l’avouer. Robin et Kelly s’entendaient même si elles se disputaient. Ce n’était pas évident de laisser Kelly prendre autant de place dans mon existence. Sans Kelly, sans la séduction et le sexe, ma vie était fade et incolore. Je m’étiolais et me sentais vieillir de plus en plus, jour après jour. Ces expériences étaient jouissives même si je ne parvenais pas encore à l’orgasme. J’en avais plus qu’assez d’être une bobonne et une sorte de meuble qu’on n’époussette même plus. Le meuble changeait de place. Mon époux ne s’en apercevait pas. Je pensais que c’était une bonne chose que je n’ai pas d’enfants. Ma liberté d’agir aurait été restreinte. Je serais devenue « la mère ». Vivre la « pute » aurait été sans doute plus compliqué.

J’arrivais en avance à la gare de Lyon. Le train était à quai. Je m’installais en casant mon beauty case et ma valise à roulette à portée de main. Mon collier de perle et mes bottines étaient du voyage. J’avais mis ma nouvelle robe grège à pois rouge, légèrement décolletée. Elle ressemblait à celle d’Emmanuelle, souple, près du corps et fluide. Mes dessous étaient ravissants dans un coloris de beige assorti à la robe et avec de la dentelle. Je sentais bon le parfum Chanel N°5. J’avais enfilé un imperméable beige clair très classe. Le genre de vêtement sexy où il était possible de ne rien porter en dessous comme les vamps dans les vieux films américains. C’était un de mes fantasmes. J’avais vécu cette sensation quand j’étais jeune en promenant mon chien un soir. J’étais sortie nue sous mon imperméable. La sensation avait été troublante et voluptueuse surtout quand je croisais des gens qui ne se doutaient de rien. Aujourd’hui, il bruinait, il faisait chaud et cela me ramenait à d’agréables souvenirs érotiques oubliés.  La chaleur était en avance cette année. Le ciel était chargé de nuages, et je me sentais bien. L’ambiance était propice à l’érotisme.

POUR LE MEILLEUR ET POUR LE PIRE

Des personnes montaient dans le train et s’affairaient pour ranger leurs sacs et leurs bagages. J’étais gâtée, j’avais eu des billets de première classe. Les gens autour de moi étaient élégants, les hommes comme les femmes. C’était très agréable de savoir que quelqu’un payait pour m’avoir auprès de lui. Cela me fit sourire de contentement et en même temps, je me sentais anxieuse. A quoi ressemblait l’homme avec qui j’allais passer le week-end ? Il devait tenir un livre à la main pour que je le reconnaisse. C’était une œuvre du Marquis De Sade. Il y avait de quoi m’inquiéter mais j’avais confiance en Noémie. Elle m’avait encore rassurée au téléphone. Je l’avais appelée de la gare de Lyon en proie à des angoisses. Le train démarrait, l’aventure Genève commençait.

La sexualité des femmes, cette grande oubliée du 21ème siècle

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cascadeSur les femmes… que de chansons, de livres, de poèmes mais aussi combien de pubs, de pornos, de femmes, de filles dévêtues, ou nues partout comme si les femmes étaient des poupées utilisées à des fins commerciales ou sexuelles. Comme si les femmes n’étaient pas des êtres humains sinon des effigies faites par dieu pour exciter et plaire aux hommes. Pour les athées, ça revient au même. Les femmes sont là pour faire fantasmer et surtout elles doivent se taire. N’avoir aucun désir propre sinon celui de se fondre dans les désirs de l’homme au risque de le réveiller et que la réalité le mette en colère. Quelle réalité ? Celle où, l’homme s’apercevrait que la femme a une identité propre, ainsi que des désirs d’ordre pulsionnels et sexuels indépendants aux siens qui, lui, veut voir la femme comme « objet » de ses fantasmes comme dans les pubs, dans les films pornographiques qui la montre, soumise à satisfaire leurs admirateurs. Beaucoup des prédateurs ne cessent de répéter « comme les femmes sont belles, bandantes » et sous-entendu surtout quand elles n’ont aucune volonté propre et se taisent. Sois belle et tais-toi, en somme la femme potiche qui de tout temps a été à l’honneur. Les Droits de l’homme expriment parfaitement le fait que les femmes n’ont pas de droits définis et qui peuvent être changés au gré de l’humeur des législateurs avec l’aval des gouvernements. On est loin d’intégrer les « Droits Humains » où la femme prendrait toute sa légitime   place en tant qu’être humain à part entière.

La femme est perçue comme une reproductrice même si elle n’a aucun désir d’enfants. Elle sera critiquée et cela deviendra pour beaucoup une anomalie. Tout est basé sur la reproduction mais rien n’est basé sur le fait que devenir mère est une décision intime qui appartient à la femme vue que c’est son propre corps qui va gérer 9 mois de grossesse avec tous les ennuis et gênes que cela peut occasionné. L’accouchement est loin d’être un acte anodin. Les hommes n’accoucheront jamais et c’est le drame pour beaucoup d’entre eux. On imagine les femmes comme Rachida Dati qui accouche et 2 jours après sort à des reunions ministérielles en talons aiguilles. Non, la mise au monde d’un enfant, ce n’est pas ça. C’est le bouleversement d’une vie et ce changement doit venir de la décision de la femme. Mais les corps des femmes appartiennent aux législateurs, à leurs conjoints et aux hommes en général. L’homme n’appartient à personne sauf à lui-même. Des jeux vidéo sont faits pour les conforter dans leur esprit de chasseurs où les filles, les femmes sont des proies potentielles. Le masculin l’emporte sur le féminin alors que les femmes représentent la moitié de la planète.

La sexualité des femmes, la grande absente de ce 21 siècles qui avait semblé se libérer du joug des hommes dans les années 70 ! Seulement beaucoup d’hommes en ont profité, car « coucher » devenait un acte banal. La pilule faisait son apparition ainsi que l’IVG en 1975 grâce à Simone Veil qui allait libérer les femmes du poids de devenir mères si elles ne le souhaitaient pas. Cela a causé beaucoup de réticences et de scandale, toujours quand il s’agit de la sexualité des femmes. Les hommes ont depuis toujours pris l’habitude d’imposer leurs gouts sexuels au travers des pubs, du pornos et c’est la grande catastrophe de ce 21 siècle qui stigmatise les femmes, les filles comme si elles étaient nulles et ne connaissaient rien à la sexualité. La sexualité comme les droits de l’homme se conjugue au masculin comme si la femme était une poupée de chiffon qui doit se plier aux dictats sexuels imposés par une norme et une vision masculine qui est loin de la réalité sexuelle des femmes.

La sexualité des femmes peut être magique si elle est libre. Que sait-on de la sexualité féminine sinon qu’elle demeure une énigme qu’on ne veut surtout pas résoudre ? Aucun argent alloué pour découvrir et parler de la sexualité féminine qui doit demeurer au service des désirs des hommes peu enclins à se remettre en question. Le procès de Dsk a été une abomination où les violences sexuelles subies par des prostituées étaient insoutenables à entendre. Le gout des hommes pour la violence est toléré et la justice a cautionné cela. Les violences sexuelles masculines ne sont jamais mentionnées et c’est comme normal que des femmes prostituées ou pas soient prises comme des bouts de viande sur pattes pour assouvir les besoins des males même si ce sont des violeurs, des brutes sans respect et qui s’en sortent en toute impunité.

Que sait-on sur les femmes fontaines ? Quelle sont les statistiques concernant ces femmes ? Il n’en existe pas, personne ne s’interroge sur ce phénomène plus tôt extraordinaire et qui donne à rêver. Le point G, qui est une révélation formidable pour les femmes lorsque cela leur arrive, qu’en est-il des statistiques de cette possibilité merveilleuse ? Par contre la sodomie et la fellation, on en parle de long en large et Serge Hefez a même osé dire : « La pipe, c’est le ciment du couple. », paroles retranscrites par des magazines féminins pour bien mettre cet acte sexuel comme quasi une obligation. Il est trop souvent imposé même à des très jeunes filles comme norme sexuelle. C’est désastreux que les magazines soi-disant féminin fassent une propagande en faveur de la sexualité patriarcale. Le consentement des femmes de ce qui leur est sexuellement imposé est considéré comme flou. C’est très pratique de ne pas différencier « le non du oui » pour beaucoup trop d’hommes. Revenons à la sexualité féminine. Elle est faite de mystère et l’imprévu peut surgir dans la confiance et l’échange d’un homme et d’une femme. La brutalité, le viol, les paroles qui humilient ne sont pas les ingrédients nécessaires pour que les femmes découvrent comme lors d’un voyage leur potentiel sexuel étouffé par la domination sexuelle des hommes et par le fait que les hommes ont la manie de penser que les femmes avec qui ils couchent leur appartiennent. Faire l’amour n’est pas un mot adapté aux 21 siècles pour désigner les rapports sexuels. Cela ressemble à un fast Food du sexe, sans émotion basé sur une contrainte sous-jacente qui est celle de faire plaisir à l’homme. Aucune recherche n’est faite sur les organes du plaisir d’une femme. Il existe la mutilation sexuelle afin que les femmes n’éprouvent surtout pas du plaisir sinon de la souffrance. Le plaisir et les joies du sexe appartiennent aux hommes et ils ne sont jamais traités de putes, de salauds, de nymphomanes quand ils couchent à droite et à gauche et se conduisent sans élégance envers les filles et les femmes. C’est normal. La sexualité c’est le territoire des hommes et la reproduction pour les femmes. La mère et la putain. Ça n’a pas changé  depuis des millénaires. Ceux qui gouvernent, pour la plupart des hommes, souhaitent de toute évidence que cela demeure ainsi. Ils apprécient les femmes endormies et dociles et lorsque c’est le contraire, ils font des lois pour empêcher toute émancipation des femmes et évitent de laisser parler celles qui pourraient amener du désordre dans l’ordre établi patriarcal.

J’aimerais écrire un hymne pour célébrer toutes les capacités merveilleuses des femmes qui sont exploitées à des fins commerciales, leurs corps utilisés, pour la reproduction, pour le sexe, et cette réalité est abjecte. Les femmes devront imposer leur sexualité afin qu’elle ne soit plus invisible et cesser de subir les outrages à l’encontre de leurs corps qui peut donner la vie, et pourtant même pour ça on la submerge de lois infantilisantes, les gouvernements, les législateurs veulent que demeure la soumission et l’obéissance de la femme a l’homme. Sinon, la parité serait déjà réglée et les salaires égaux et on aurait échangé les droits de l’homme pour les « droits humains » par respect pour la femme !! Et la sexualité des femmes bénéficierait d’argent pour sa recherche et la pornographie semblerait désuète et stupide. Pale image des femmes vues comme des poupées gonflables qui se trémoussent et geignent pour le grand bonheur des spectateurs qui croient que les femmes sont ainsi et toujours prêtes pour le sexe, pour leur donner du plaisir et renoncer leurs propres désirs. Ça doit changer. La sexualité des femmes est le vrai combat pour libérer les femmes du joug patriarcal de l’homme toujours vissé au passé avec ses vieux clichés qui se transmettent de génération en génération et d’homme à homme. Non, la sexualité n’est pas une affaire d’homme, la politique non plus. Les hommes occupent l’espace et ne veulent pas le partager avec celles qui font partie de la moitié de la planète.

Quant aux hommes, rares sont ceux qui peuvent s’autoriser à vivre une sexualité avec émotion et désir. La sexualité de l’homme est une mécanique bien rodée pour se protéger contre toute autre émotion que l’acte de « baiser » sauf s’il est amoureux de sa partenaire. Et encore, n’y aura-t-il pas « elle » l’exception et les autres, des salopes, des putes qui sont « bonnes » suivant le jargon masculin qui est loin d’être flatteur pour les femmes ?

Les stéréotypes masculins, machistes, entretenus par la pornographie sont des freins puissants qui rendent les hommes prisonniers et les empêchent d’accéder à leur véritable jouissance. La sexualité des femmes verrouillée, verrouille celle des hommes. Pas d’échanges, de partage.

Est-ce que le 21 siècles sera la libération de la sexualité féminine et de tous les mystères qu’elle recèle et c’est pour cette raison, justement, qu’aujourd’hui elle est tenue à l’écart avec l’épouvantail de l’IVG, de la GPA ? En clair, la femme reproductrice et même plus, les mères des enfants qu’elles mettront au monde et qu’elles vendront pour de l’argent. Les femmes dépouillées peu à peu de leur sexualité propre, toujours pas reconnue et leur rôle de mère rétréci à n’être que des génitrices.

Très inquiétant pour la reconnaissance des droits humains des femmes en tant qu’êtres sexuées au même titre que les hommes avec des pulsions, des désirs, réprimés depuis toujours alors que la sexualité des hommes se révèle envahissante, arbitraire et peu encline à prendre en compte la sexualité féminine comme complément de la leur. Le film Japonais « De l’eau tiède sous un pont rouge »révèle le contraire, la puissance magique de la sexualité féminine qui fait si peur aux hommes.. Imamura ne s’est jamais résolu à cette forclusion des identités sexuelles ni de ses manifestations sociales (domination machiste, soumission féminine). Ce film de l’extrême maturité (notre homme a 76 ans!) ne lâche pas le morceau, Imamura le dit lui-même dans une note d’intention: « Je voulais savoir sur quoi repose cette nature profonde des femmes… » Vaste question dans laquelle nous sommes joyeusement invités à venir nous noyer.

Que l’énigme de la femme-fontaine, les dommages (et plaisirs) collatéraux qu’elle semble avoir créés depuis belle lurette dans le village suffisent à stimuler la curiosité. On verra Saeko comme une idéale incarnation de la fertilité ou de la sexualité rayonnante, ou l’empire immémoriale que la Femme peut exercer sur l’Homme. Le cinéaste a la passion des femmes, de  » la femme forte, qui, dit-il, marquera le XXI ème siècle ». Je pense  comme ce cinéaste avant gardiste qui chante la merveilleuse jouissance féminine encore inconnue en ce siècle. La raison en est de ne pas faire d’ombre à la sexualité masculine, mécanique pour tant d’entre eux et qui refusent l’émancipation sexuelle des femmes.

La bataille des femmes pour imposer leur sexualité est un projet très important qui doit aboutir et casser la vision patriarcale que les hommes ont sur les femmes. Il faudrait des subventions pour la recherche de leur sexualité et dépasser Charcot et les médecins qui opéraient des femmes fontaines car ils les pensaient, incontinentes et qu’on n’entende plus des politiciens de partout dire autant d’âneries à leur sujet. Ce sont des violences qui sont faites aux femmes d’oser parler en leur nom de leur intimité. Les femmes ont un énorme potentiel de jouissance et cette capacité est loin d’être mécanique comme celle de beaucoup d’hommes. La France fait partie des pays très arriérés sur une facette des femmes, qui est encore taboue en ce siècle, leur sexualité.

Cours de danse instinctive

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Exceptionnellement Matti King donne des cours en groupe à des comédiens, ayant été comédienne elle même, Matti King sait à quel point le corps est important pour être capable de s’oublier et devenir le personnage.

Le corps est l’instrument de l’acteur, il est aussi celui des personnes qui recherchent la liberté de leurs mouvements

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Les cours de Matti King sont particuliers et personnalisés, suivant la demande et le but recherché. Les cours ont lieu chez elle. Pour tout renseignement n’hésitez pas à rentrer en contact avec Matti King via la page Contact, ou directement par email en cliquant ici.

Ces cours sont exclusivement réservés aux femmes.

Pour en savoir plus découvrez la page « Cours de Danse Instinctive« .

Hello Emmanuelle (partie 09)

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LE CENTRE DE SPORT DANS LES HALLES

DARIO

HEP9Je me réveillais contente de savoir que J’avais deux heures trente de sport le soir même. Les cours commençaient à dix-huit heures. Je prévins mon mari que je serais de retour après vingt heures. Il ajustait sa cravate devant le miroir de la chambre. Il se retourna, surpris, vers le lit où je m’étirais paresseusement. Il était huit heures du matin. Lucas n’avait pas éteint la radio dans la salle de bain. Le son était désagréable et mauvais. Je lui fis un sourire charmant, en disant que j’allais me mettre au sport. J’avais quarante ans passés. Je devais veiller à ma forme physique. Il acquiesça et continua de finir son nœud de cravate. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas fait l’amour. Il devait être repu. Je l’examinais sans complaisance comme s’il avait été un étranger. Il était grand avec un bassin large. Curieusement, il avait des bras menus qui n’allaient pas avec le reste de son corps. Il commençait à avoir du ventre. Il jouait au tennis le week-end pour s’entretenir. Certains des maris de mes amies y allaient aussi. C’était à mon tour de m’entraîner. Il me fallait une tenue de sport. Je filais chez Go Sport et dénichais quelques survêtements mais c’était trop basique à mon goût. Je passais au Printemps pour avoir des débardeurs et d’autres survêtements plus tendance et plus sexy. J’étais en instance de séduction, il fallait me rendre craquante pour rivaliser avec toutes les jeunes filles et jeunes femmes. Je savais surtout que j’étais nulle dans un lit. Emmanuelle et sa séduction me hantaient ainsi que les dessous affriolants. Elle savait se laisser caresser par les hommes et paraissait vénérer ça. Je savais que je pouvais devenir comme elle mais j’avais besoin de pratique.  Mon mariage m’ankylosait et ne me mettait pas dans une humeur à batifoler et flirter. J’étais certaine que j’adorerais ça. Depuis le Sofitel, je n’avais pas pratiqué l’amour. Mon mari ne m’avait pas approchée depuis un moment. Je ne faisais rien pour attiser son désir. Je savais ce qui m’attendait. J’en avais assez de ce plat réchauffé. Les préliminaires, je ne connaissais pas ou si peu. Dix-neuf ans de mariage et je réalisais que j’avais si peu d’expériences sexuelles. Mieux valait tard que jamais. Le tout était de rencontrer les bons partenaires et de ne pas être trop sentimentale. Le sexe, la sensualité, l’érotisme étaient mes outils pour avancer dans cette jungle d’hommes et de femmes en quête de plaisirs et de découvertes.

J’arrivais au club de la rue Rambuteau avec mon collier fétiche autour du cou. Je le mettais à toutes les occasions. C’était tout juste si je ne dormais pas avec. Dans mon sac de sport, j’avais mis un short et un adorable débardeur rose pâle. Je garderais mon caleçon noir que je portais avec une robe bleu turquoise à fines bretelles. J’avais mes sempiternelles tongs aux pieds. Il faisait chaud. Je n’aurais pas osé montrer mes jambes nues. C’était au-dessus de mes forces. A quatorze ans, pour ne pas nager à la piscine avec les autres, je disais que j’étais indisposée alors que je crevais d’envie de me baigner avec elles. Je les regardais s’ébattre dans l’eau. Dommage que j’avais autant de problèmes à montrer ma chair. Je me déshabillais dans les vestiaires en camouflant mon corps. Je regardais des filles grosses, maigres, plus vieilles, jeunes et jolies se dévêtir, se rhabiller ou aller à la douche. Tout ce petit monde ne faisait pas autant de chichis que moi. A Genève, j’allais  peut-être apprendre à me décoincer.

La salle de gym était grande et pleine à craquer. Les filles prenaient un tapis, des haltères, et des caoutchoucs. Je faisais comme elles. J’évitais de me mettre devant. Je m’étais installée au fond de la salle pour travailler tranquillement à mon rythme. La couleur dominante était le noir. Les leggings et les débardeurs étaient la tenue la plus courante. Certaines portaient des shorts. Il y avait peu d’hommes. Dario arriva. Il mit la musique à fond et nous avons commencé à bouger en suivant ses mouvements qu’il exécutait face à nous. Il en profitait pour sourire à certaines filles. Les mouvements ressemblaient à de l’aérobic. L’ambiance musicale était rythmée et entraînante. C’était l’échauffement musculaire. Puis, il nous fit faire des abdos fessiers. C’était dur et fastidieux. Dario passait à côté des élèves pour vérifier si leurs mouvements étaient corrects. Quand il s’est arrêté près de moi, il m’a souri. Stupidement, j’ai rougi. Je me sentais intimidée. Il avait un regard noir, perçant et il m’avait troublée. Je pense que c’était réciproque. Un fluide passait entre nous. Il me corrigea, je fis une grimace de douleur. On a ri. Tous les cours se sont déroulés ainsi. J’avais une touche avec mon prof de sport. Des filles installées à l’avant de la salle, des habituées, me lançaient des coups d’œil furtifs et remplis de curiosité. J’imaginais ce qu’elles devaient se dire : «une vieille » qui plait au prof dans notre basse-cour. Le cours de Body Combat fut l’épreuve finale. Une heure de danse de différents Arts Martiaux me mit KO. Mon corps était perclus de douleur. J’avais du mal à marcher tant je m’étais donnée sans ménagement. Je fis un sourire ravageur à Dario qui me demanda si ses cours m’avaient plu. Mon sourire avait répondu à sa question. Je lui avouais que j’étais pleine de courbatures. Nous avons un peu parlé. J’ai su ainsi qu’il pratiquait le Kick Boxing. Je lui demandais s’il donnait des cours particuliers car la boxe m’intéressait. Il me répondit affirmativement. Je souhaitais travailler avec lui pour apprendre les rudiments de la boxe. Pour mes recherches concernant le sexe, ce n’était peut-être pas ce qu’il y avait de mieux à faire. Néanmoins, travailler avec un macho « serial lover » pourrait être intéressant. De plus, j’avais un grand besoin de me défouler. Nous avons échangé nos téléphones respectifs. Le body Combat avait révélé une partie guerrière en moi. C’était l’occasion de faire plus ample connaissance avec Dario. Il me plaisait, il me draguait et je le laissais faire. J’éprouvais une sensation physique troublante et forte à son contact. Ses yeux étaient une arme de séduction fatale. Son magnétisme sexuel excellait dans l’art de réveiller le mien qui somnolait encore. Je me sentais glisser sur une pente savonneuse. Kelly me poussait à faire des propositions. J’avais même le numéro de téléphone de mon prof. Je faisais des progrès. J’avais envie de coucher avec lui. C’était visiblement réciproque. Les cours particuliers allaient faire avancer les choses. J’avais besoin de faire les poches de Lucas. Dario pourrait venir chez moi, le jour où la femme de ménage avait congé. Mon mari ne passait jamais à la maison dans la journée. Nous serions tranquilles. Rien que d’y songer, je frémissais de plaisir et souris de satisfaction.

Il était 22 h lorsque j’arrivais chez moi. Lucas était affalé devant la TV et regardait un match de foot. Il leva à peine les yeux vers moi. Il me vivait comme une espèce de routine même avec mes changements d’horaires. Il ne soupçonnait rien. Je mangeais rapidement un morceau de roastbeef froid avec de la salade et plein de pain pour calmer ma faim. Je pris une douche bien chaude. Après le match, Lucas me demanda si les cours m’avaient plu. Je répondis positivement en baillant. Je pris deux aspirines pour calmer mes courbatures. Je m’endormis comme une masse en fantasmant sur Dario. J’ignorais posséder autant de vitalité et une libido aussi prompte à l’éveil.

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