LE VIOL ET L’INCESTE, CES CRIMES QUE LA FRANCE JUGE ORDINAIRES

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Que peut un enfant devant un parent incestueux ? En France, on dit qu’il est consentant s’il ne dit pas non (culture de l’inceste répandue par des psys et psychanalystes de l’école freudienne, principalement de la génération des années 80). Il semblerait que le droit naturel (et toute personne censée) voie cela comme une aberration.

Comment pourraient réagir les enfants victimes incriminés ? Les victimes ne peuvent, aujourd’hui encore, que témoigner anonymement. Car les agresseurs sont protégés dans le Monde entier, tout comme en France.

Jusqu’à quand ce déni des violences sexuelles sur des enfants va-t-il perdurer ? Jusqu’à quand les autorités diverses et le grand public vont-ils pouvoir encenser les pédocriminels célèbres, comme si de rien n’était ?

C’est le mode opératoire actuel, en France avec tant d’exemples. La France, ce pays qui est passé à un fil d’avoir un agresseur sexuel pour président de la République…

La corruption est partout. La corruption est le mal, le cancer de la société. On ne peut la nier ni la tolérer. Insidieuse et rampante comme le fascisme, elle s’alimente du mensonge, comme lui, et empoisonne les cultures. Aussi longtemps qu’elle existera et que les victimes devront se taire, les gouvernements malhonnêtes se succèderont : viols, harcèlements, pédocriminalité, mensonges éhontés et… toujours au pouvoir, en attente d’un meilleur poste.

Comment se peut-il que, en France, le viol d’enfants et l’inceste soient jugés comme de simples délits ? Comment se peut-il qu’un tel crime ne soit pas reconnu comme « meurtre psychique » ?

Les responsables de ces lois les font et défont à leur guise. On l’a vu avec Serge Ducray et le harcèlement sexuel.

On voit combien le sénat chouchoute les pédocriminels avec cet outil terrible qu’est l’argument du consentement, collé sur le dos des enfants dans la mesure où ils n’auraient pas « dit non » au parent qui les loge, qui les nourrit, et supposé « les protéger ».

On voit même avec quels dossiers en béton ces hommes passent au travers des mailles du filet. Les voix des victimes d’incestes et de viols sont encore trop timides mais cela ne durera plus : grandir avec ce secret, être rejeté si le secret perce, c’est un terrible dilemme.

Et la prescription, cette « chance des agresseurs » avec une amnesie qui peut mettre quarante ans à se lever ou ne jamais se lever… La chance « tout court » que les victimes trouvent le temps de sortir de la frayeur et de la sidération… L’enfant reste au cœur de l’adulte.

Matti King et Victor Khagan – Juin 2016