La femme aux miroirs
Une femme et trois personnalités. Schizophrénie ou parcours initiatique.
Cathy Bell se souvient-elle qu‘elle fut, plus jeune, une danseuse et une actrice à la carrière prometteuse.
Jusqu‘à l‘acquisition d‘un mystérieux miroir, elle mène une vie de bourgeoise respectable et dépressive, entre un mari volage et une mère suicidaire. Mais le grand miroir à quatre panneaux, installé au coeur de son salon, lui laisse entrevoir de bien étranges reflets. Les aspects refoulés d‘une personnalité complexe s‘imposent et animent les surfaces lisses, brisant l‘amnésie qui la lie depuis son adolescence, et font voler en éclat la cage qui la retenait prisonnière.
C‘est d‘abord Berryl, jouissive et sensuelle, qui pousse Cathy à la découverte d‘expériences interdites. Puis l‘éveil d‘Ingrid, femme méditative, en quête de spiritualité, complique cette nouvelle vie où les deux protagonistes se jugent sans trouver d‘accord. Ingrid passe de secte en gourou séducteur et lubrique – pour la grande joie de Berryl – sans trouver la sérénité. Les expériences sexuelles sans dialogues savoureux à propos de cette dualité… Où peu à peu se dessine la renaissance d‘une femme réunifiée s‘acceptant contradictoire, à la fois démunie et conquérante, perverse et amoureuse.
Entre gravité et humour, Matti King décrit avec finesse et clairvoyance l‘affrontement entre la mystique et la libertine qui est pourrait-on dire un témoignage in vivo de cette quête ardente et parfois désespérée, de cette tentative du sens qui se fraye un chemin dans les décombres des mœurs, dans la désorientation générale, dans une univers absurbe où toute « lueur d‘âme» n‘est pas pour autant éteinte.
(préface de Michel Cazenave).
Deux livres en vente (éditions Edilivre et Mon Petit Editeur)…
Vous pouvez acheter ces livres en ligne (version papier et version numérique) sur le site de l’éditeur :
Toutes les informations seront disponibles début Juillet sur ce blog et sur mon site officiel en cours de construction Ce nouveau site sera disponible dans quelques jours (version mobile comprise).
Innocence Coupable
Ce livre est un labyrinthe entre l’enfance et l’âge adulte. C’est un cocktail d’innocence et de perversion pour découvrir le monde des pulsions des hommes. Une petite fille de cinq ans a été agressée sexuellement. Elle éveille la conscience de l’adulte en elle qui s’est fermée suite à la peur et à la culpabilité. Jusqu’ici, elle avait vécu anesthésiée et amnésique suite à ce traumatisme. Une Femme à la recherche de sa propre identité sexuelle. Elle entreprend une démarche pour se guérir et découvrir le monde pulsionnel des adultes. Un voyage initiatique au cœur de la jungle des passions humaines et surtout masculines.
La boite de Pandore
Dans ce livre il est question de violences invisibles spécifiquement dans le milieu familial ici présent aussi en Occident.
Il s’agit d’un éclairage sur les tabous bien gardés de notre société.
Les violences invisibles tuent autant que les violences visibles.
Ce livre est représentatif d’un polar où les méchants s’en sortent et où les victimes doivent échafauder des plans minutieux pour ne pas mourir et réussir peu à peu à retrouver leur dignité et parvenir à reprendre leur destin en mains.
La spécialité de Matti King est de traquer et de décortiquer « les Serial Killers de L’Âme ».
Extrait de l’interview de Rémi Boyer
Dans votre deuxième livre vous parlez de la maltraitance des enfants et vous voulez démonter que l’on peut se sortir d’une maltraitance sexuelle …
Matti King
– Oui. Je trouve cela terrifiant car ce sont des blessures invisibles portées comme un emblème noir. Il existe trop peu d’espaces de paroles qui plus est, souvent inappropriés pour les personnes qui ont été traumatisées par une agression sexuelle pendant l’enfance. Ce qui m’intéresse c’est comment vivre, retrouver une véritable sexualité quand on a plus de corps à soi. C’est un problème gravissime et nos sociétés sont d’une hypocrisie incroyable face à ce problème. Le monde est pleutre, lâche, très lâche !Ce nouveau corps dont nous parlions tout à l’heure, est-ce la solution ?
Matti King :
– Oui, cela en fait partie. Il est possible de se relever du pire. C’est évidemment une reconquête totale de son corps. Une lente ou foudroyante réconciliation avec soi-même, qui recompose une image créatrice de son corps parce que l’on prend conscience que, en réalité, la souillure est impossible tant le corps est magnifique, libre et consacré à l’amour. Je crois qu’il y a une innocence en chacun de nous, en l’enfant que nous avons été. Dans mon deuxième livre, ma quête est de relever le défi de la pureté. La part de pureté et d’innocence est retrouvable parce qu’inaccessible. Certains pourront se dire que c’est une pensée utopique. Ca l’est certainement lorsque l’on considère certaines violences infligées à des innocents, mais, malgré tout, je crois à cette possibilité. L’ombre et la lumière existent. Dès lors, pourquoi seulement l’ombre ? Nous sommes aussi lumière. Dans l’érotisme, dans l’amour, qu’est-ce qui est bien ? Qu’est-ce qui est mal ? Le plus important est l’authenticité de deux être qui s’aiment et jouent, tantôt dans l’ombre, tantôt dans la lumière. Face à leurs pulsions, ils se livrent dans une intimité totale.Quelles ont été vos influences littéraires et quels liens faites vous entre le corps et la poésie ?
Matti King :
– Mes lectures ont changé au fur et à mesure de ma vie. Pendant mon adolescence je dévorais Nietzsche, Schopenhauer, Bergson, trouvant dans ces livres des pensées qui ressemblaient aux miennes. Je lisais aussi, en cachette, des livres quelque peu érotiques dont je ne me rappelle pas les titres, cela me plaisait beaucoup. Ayant deux cultures, française et américaine, j’oserai dire que j’ai une attirance pour les pièces de Tennessee Williams et de Neil Simon. J’ai sans doute eu d’autres influences littéraires dont je ne me souviens pas précisément. Je suis passionnée par la frontière entre la folie et la non-folie. Je trouve que Sybil, le livre de Flora Rheta Schreiber, est un document fascinant à cet égard. J’ai également beaucoup aime La Chamane blanche de Olga Khariditi, parce que les liens entre le corps et l’esprit m’intéressent au plus haut point, que j’ai perçu combien leur répercussion réciproque est déterminante.
Dans le passé, il me semble que les livres m’éduquaient mieux que la famille et les proches, parce que je découvrais que j’étais libre de choisir tel ou tel auteur. Mais aujourd’hui, je ne choisis pas mes sujets de romans, ni les personnages. Ils s’imposent à moi et agissent sans que je décide personnellement de leurs actions, de leurs amours, de leur vie. Je suis incapable de dire si ce sont des personnalités ignorées de moi-même ou si leur existence propre est indépendante de la mienne. Ce n’est pas clair, mais j’avoue que cela m’intrigue et me fascine.
Je connais mal la poésie, je connais la danse. Pour moi la danse, c’est la rencontre avec le corps en mouvement, à travers le rythme. La violence, la douceur, la sensualité, la rapidité, la lenteur peuvent se succéder suivant la chorégraphie, les différents rythmes musicaux. Je peux y vivre la transe, la joie, le plaisir et même la douleur. La danse a le pouvoir de réveiller des émotions cachées, de renvoyer à des limites. Sans aucun doute, il existe un rapport entre la poésie et la danse : le rythme, la cadence, la grâce, l’harmonie et la liberté font partie de l’une et de l’autre.Avril, mai 2000.
La Boîte de Pandore
Dans ce livre il est question de violence invisible spécifiquement dans le milieu familial ici présent aussi en Occident.
Il s’agit d’un éclairage sur les tabous bien gardés de notre société. Les violences invisibles tuent autant que les violences visibles.
Ce livre est représentatif d’un polar où les méchants s’en sortent et où les victimes doivent échafauder des plans minutieux pour ne pas mourir et réussir peu à peu à retrouver leur dignité et parvenir à reprendre leur destin en mains.
La spécialité de Matti King est de traquer et de décortiquer « les Serial Killers de L’Âme ».
Innocence Coupable
Ce livre est un labyrinthe entre l’enfance et l’âge adulte. C’est un cocktail d’innocence et de perversion pour découvrir le monde des pulsions des hommes. Une petite fille de cinq ans a été agressée sexuellement. Elle éveille la conscience de l’adulte en elle qui s’est fermée suite à la peur et à la culpabilité. Jusqu’ici, elle avait vécu anesthésiée et amnésique suite à ce traumatisme. Une Femme à la recherche de sa propre identité sexuelle. Elle entreprend une démarche pour se guérir et découvrir le monde pulsionnel des adultes. Un voyage initiatique au cœur de la jungle des passions humaines et surtout masculines.